miércoles, 23 de diciembre de 2009





LA CIGARETTE


Oui, ce monde est bien plat ; quant à l'autre, sornettes.

Moi, je vais résigné, sans espoir, à mon sort,
Et pour tuer le temps, en attendant la mort,
Je fume au nez des dieux de fines cigarettes.
Allez, vivants, luttez, pauvres futurs squelettes.
Moi, le méandre bleu qui vers le ciel se tord
Me plonge en une extase infinie et m'endort
Comme aux parfums mourants de mille cassolettes .
Et j'entre au paradis, fleuri de rêves clairs
Où l'on voit se mêler en valses fantastiques
Des éléphants en rut à des chœurs de moustiques.
Et puis, quand je m'éveille en songeant à mes vers,
Je contemple, le cœur plein d'une douce joie,
Mon cher pouce rôti comme une cuisse d'oie.
Le Sanglot de la terre
, 1901





2 comentarios:

jinete* dijo...

textraño zu-e-mi

asco dijo...

¿De donde surge la necesidad del buen cine en tu vida?

Corrígeme si estoy mal, pero ¿no es esta película una de las primeras que acataban el dogma como instrumento generador de cine?

Korine no está dentro del catálogo de los grandes genios, pero tiene la virtud de no tenerle miedo a hacer lo que para él parezca intersante. Su interés, finalmente, nos llama la atención a muchos.